Comment articuler la prise des congés et les jours printaniers

Quelques recommandations pour appréhender cette période.

Le mois de mai est riche en journées chômées et prises de congés. Voici quelques recommandations pour appréhender cette période de gestion du temps de travail.

Anticiper les prises des congés :

Pour la majorité des entreprises le 31 mai est la date de fin de période de congés payés, en anticipant la prise de congés des salariés, l’entreprise prévient des difficultés qu’elle pourrait rencontrer avec les salariés souhaitant solder leurs congés acquis l’année précédente à la dernière minute.

En connaissant à l’avance les prises de congés, l’entreprise aura plus de facilité à s’organiser pour respecter les souhaits des salariés mais aussi pour qu’elle soit le moins perturbée possible par ces départs en congés.

Certaines fêtes sur les mois de mai et juin constituent des jours fériés qui peuvent être chômés ou travaillés :

Les prochaines fêtes légales auxquelles l’entreprise doit se préparer :

– le mercredi 1er Mai,
– le mercredi 8 Mai,
– le jeudi de l’Ascension, le 30 mai,
– le lundi de pentecôte le lundi 10 juin.

Une obligation légale : le 1er mai est obligatoirement chômé pour tous les salariés (à l’exception des secteurs des hôpitaux, transports publics, etc…).

Les autres jours fériés sont chômés si des dispositions spécifiques sont prévues par un accord collectif ou par décision de l’employeur.

Si un jour férié est chômé dans l’entreprise, le salarié n’est pas tenu de récupérer les heures de travail non effectuées ce jour.

Le jour férié qui tombe un jour ouvrable ne doit pas être décompté en congés payés même s’il est chômé dans l’entreprise.

Le jour férié est décompté comme un jour de congé, lorsqu’il n’est pas chômé dans l’entreprise.

Un jour férié chômé rémunéré :

En principe, la rémunération du salarié est intégralement maintenue en cas de jour férié chômé à la condition de justifier d’au moins 3 mois d’ancienneté dans l’entreprise.

Un jour férié travaillé n’ouvrant pas droit à rémunération supplémentaire :

Lorsque le jour férié est travaillé, le salarié perçoit sa rémunération habituelle sans majoration particulière, sauf dispositions conventionnelles plus favorables.

Articuler les jours fériés et les ponts :

Un pont est une journée non travaillée comprise entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire.

L’attribution d’un pont dépend soit de dispositions conventionnelles, d’un accord collectif ou d’une décision de l’employeur.

Si les jours fériés chômés ne peuvent être récupérés, les heures perdues du fait du pont peuvent quant à elles l’être.

Ces heures de pont non travaillées peuvent être récupérées (elles ne doivent pas augmenter la durée du travail de plus d’une heure par jour, ni de plus de 8 heures par semaine) dans les 12 mois précédant ou suivant le pont et ne font l’objet d’aucune majoration de salaire.

Point de Vigilance concernant les jeunes travailleurs :

Sauf dispositions particulières, il est interdit de faire travailler les jeunes âgés de moins de 18 ans ainsi que les apprentis mineurs, un jour férié.

Notre service social reste à votre disposition pour vous toutes questions complémentaires.